• votre commentaire
  • Paroles :

    [Verse 1]
    Every day, I imagine a future where I can be with you
    In my hand is a pen that will write a poem of me and you
    The ink flows down into a dark puddle
    Just move your hand - write the way into his heart!
    But in this world of infinite choices
    What will it take just to find that special day?
    What will it take just to find that special day?

    [Verse 2]
    Have I found everybody a fun assignment to do today?
    When you're here, everything that we do is fun for them anyway
    When I can't even read my own feelings
    What good are words when a smile says it all?
    And if this world won't write me an ending
    What will it take just for me to have it all?

    [Verse 3]
    Does my pen only write bitter words for those who are dear to me?
    Is it love if I take you, or is it love if I set you free?
    The ink flows down into a dark puddle
    How can I write love into reality?
    If I can't hear the sound of your heartbeat
    What do you call love in your reality?
    And in your reality, if I don't know how to love you
    I'll leave you be


    2 commentaires
  • Paroles :

    Anata wa ima doko de, nani wo shite imasu ka ?
    Kono sora no tsuzuku basho ni imasu ka ?

    Ima made watashi no kokoro wo umete ita mono
    Ushinatte hajimete kizuita
    Konna ni mo watashi wo sasaete kurete ita koto
    Konna ni mo egao wo kureteita koto

    Ushinatte shimatta daishou wa
    Totetsumonaku ooki sugite torimodosou wo to hisshi ni, te wo
    Nobashite mogaku keredo; Maru de kaze no you ni surinukete todokisou de todokanai

    Kodoku to zetsubou ni mune wo shimetsukerare
    Kokoro ga kowaresou ni naru keredo
    Omoide ni nokoru anata no egao ga watashi wo itsumo hagemashite kureru

    Mou ichido ano koro ni modorou
    Kondo wa kitto daijōbu
    Itsumo soba de waratteiyou
    Anata no sugu soba de...

    Anata wa ima doko de, nani wo shite imasu ka ?
    Kono sora no tsuzuku basho ni imasu ka ?
    Itsumo no yori egao de ite kuremasu ka ?
    Ima wa tada sore wo negai tsuzukeru


    votre commentaire
  • Amako s'arrêta finalement devant une grande maison très moderne, toute en béton.

     

    -J'ai fini !

    -De quoi ?

    -On est arrivé madame Mioko !

    -C-comment ça ?..

    Je jetai un coup d'œil à l'adresse de la maison de ma mère puis regardai la boite aux lettres. C'était la même adresse. Incroyable. Cette petite fille connaissait ma destination depuis le début! Mais..qui est-elle à la fin ?

    -C'est notre maison madame !

    - Notre maison ?

    -Maman t'expliquera.

    Alors là...je n'y comprends plus rien...comment savait-elle que ma mère se trouvait ici ? Et qu'entendait-elle par "notre" maison ? Qu'est-ce que ma mère me cache...

    -Tu sonnes pas ? me demanda Amako

    -Si si..

    J'inspirai un grand coup puis appuya sur la sonnette. Un "ding don" se fit entendre dans la maison. Des pas descendirent les escaliers.

    -Amako ! Je t'ai cherché partout ! Enfin..je t'avais dit de rester la !

    C'était ma mère. Toujours la même. Elle n'avait pas pris une ride. Cependant, elle avait l'air plus détendue..

    Amako baissa les yeux.

    -Désolé...je voulais voir Onee....

    Je tressaillis. Elle m'avait appelé...Onee ? Comment mais.....je suis pourtant fille unique...

    -Maman tu veux bien m'expliquer ce qui ce passe ? Quels liens j'ai avec Amako et...

    -Mioko, tu es là, ça me fais plaisir de te voir....tu m'as manqué.

    Elle souris.

    -Entre, je t'expliquerais tout au chaud.

    J'étais étonné. Ma mère à sourit ? Ça ne lui arrivait pratiquement jamais. Elle n'avait pas changé physiquement mais....elle semblait changée moralement.

    Elle me fit donc entrer avec Amako. La pièce à vivre était immense. elle contenait le salon, la cuisine et même une véranda. La décoration était plutôt chic. Ma mère n'avait donc pas changé de boulot.

    -Toujours pleine aux as à ce que je vois ? lançais-je pour combler le silence.

    -Dans le mile ! répondit ma mère en me faisait un clin d'œil malicieux.

    Décidément. Elle avait changé. Elle était beaucoup moins froide.

    -Amako, tu veux bien aller dans ta chambre ? Nous mangerons un peu en retard cela ne fais rien.

    -Oui maman !

    Elle couru vers l'escalier et gravit les marches.

    Maman....alors tout cela était...vrai ? Amako était ma soeur ?

    -Va t'assoir Mioko.

    Elle désigna un canapé couleur prune. Je m'y assis sans dire un mot et je posai mon sac à mes pieds. Deux minutes plus tard, elle revint avec une carafe et deux verres d'eau plein. Elle s'installa en face de moi, dans un fauteuil taupe.

    -Il faut que je te parle Mioko.

    -T'as intérêt parce que je la je ne comprends pas trop la situation.

    -Je pense que tu as compris que Amako était ta sœur.

    -C'est ce que j'ai cru comprendre oui.

    -C'est effectivement ta "sœur" mais pas de sang.

    -Elle est adoptée ?

    -On peut dire ça oui. En fait si j'ai enfin accepté que tu viennes c'est grâce à elle. Elle m'a ouvert les yeux Mioko. Cette fille est....différente.

    -Comment ça ?

    -Laisse moi te raconter une histoire :

    -"Il était une fois une femme nommé Kimi. Cette femme c'était moi. Elle était renfermée et froide. Et puis il arriva un beau jour ou elle rencontra un homme appelé Raito. Ton père. Cet homme était merveilleux, souriant et il était mangaka. Kimi tomba amoureuse de Raito. Il se marièrent et eurent une fille, Mioko. Toi. Kimi était moins froide, elle avait appris à aimer Mioko. Elle s'était ouverte au monde. Mais, son grand défaut était qu'elle apportait trop d'importance à son travail. Il lui fit presque oublier Mioko. Il lui fit même oublier Raito. Son travail lui à gâché la vie. Un jour, sur un coup de tête, elle quitta Raito. Prétextant qu'il n'était qu'un bon à rien. Elle le quitta sans même remarquer la tristesse de Mioko. Raito fut très triste. Il essaya de protester mais en vain. A l'heure qu'il est, il doit avoir refait sa vie. Kimi regretta de l'avoir quitté toute sa vie. Elle éleva Mioko mais elle n'arrivait plus à lui sourire. Même si elle aimait Mioko. Elle se détestait elle. Kimi s'en est voulu toute sa vie aussi de ne pas avoir donné assez d'amour à Mioko. Arriva le jour où Mioko partit de la maison. Kimi changea aussi d'habitat et chacune vécurent de leur côté. Mais, il y a de ça 2 mois, une petite fille orpheline est venue s'abriter sous le pallier de Kimi un jour de pluie. Kimi à tout de suite vu que la petite fille était différente.Elle avait un don. Elle l'a donc recueilli chez elle et l'a élevé comme ça propre fille pour combler l'absence de Mioko. La petite fille lui ouvrit les yeux tout comme Raito l'avait fait. Mais cette fois, Kimi comprit que l'amour d'une mère pour une fille était mille fois plus important que son travail. Depuis que cette petite fille est là, Kimi à retrouvé le sourire qu'elle avait perdu depuis longtemps."

    -Je...je ne sais pas quoi dire...

    J'avais les larmes au yeux. Moi qui pensait que ma mère ne m'aimait pas.

    Ma mère me pris soudain dans ses bras. Elle me câlina comme elle ne l'avait jamais fait. Comment ais-je pu penser que l'amour d'une mère n'étais pas important ? Comment j'avais fait pour vivre sans cela ? Peut importe. Car maintenant c'était terminé. Ma mère m'aimait et moi aussi.

    -Tu...tu dis que Amako à un don...quel est ce don ? demandais-je

    -N'importe où elle va, n'importe à qui elle parle, elle sème la joie. Je ne sais pas comment elle fait. Personne ne l'a connait et pourtant, les gens la salue.

    -Ah c'est donc ça...

    -De quoi ?

    -Quand elle m'a fait traverser la ville, les marchands la saluaient mais ils ne la connaissait pas ?

    -Je ne pense pas.

    -Elle est vraiment incroyable.

    -Je sais.

    Elle me sourit.

    -Je suis désolé Mioko, de t'avoir délaissé pendant toute ces années, ce que j'ai fait est impardonnable...

    -Je te pardonne maman. Je ne t'en veux pas.

    -Oh...Mioko....

    Elle m'enlaça une seconde fois.

    -Je n'ai jamais voulu quitter Raito...jamais....

    -Je sais maman, je sais.

    Un voix retentit dans l'escalier.

    -Mamann !!!! J'ai faim !!!

    C'était Amako.

    -Oh pardon ma chérie! J'avais oublié ! Mets toi à table je vais chercher les plats !

    -Onee Mioko, viens manger toi aussi !

    Je fis un sourire chaleureux à Amako.

    -J'arrive, Imôto Amako !

    Quand elle entendit le mot "imôto", Amako ouvrit grand les yeux et me fis un sourire. Elle était très heureuse que je la considères comme sa petite sœur. Moi aussi j'étais heureuse. Amako était une petite sœur formidable, je le savais d'avance.  Je m'installa à table et ma mère arriva avec un plat de yakisoba.

    Aujourd'hui allait être une belle journée.

     

     

     

     


    votre commentaire
  • Le soleil vient me réveiller tout doucement. Je m'étire, lève ma grosse couette rose et me dirige vers la fenêtre. Je me hisse sur la pointe des pieds pour ouvrir en grand la fenêtre et respirer l'air frais du matin. La neige d'hier à fondu et les nuages gris sont partis.Ils ont laissé place à un magnifique ciel bleu.  Un Hiyodori vient se poser sur le rebord de ma fenêtre. Il est sublime. Je me fais discrète pour essayer de le faire approcher un peu. Mais il est malheureusement trop craintif. Il s'envola aussitôt.

     

    Je regardai mon réveil. Comme à mon habitude, je me suis encore levée trop tôt. J'ai souvent tendance à faire ça quand je suis trop stressé. Puisque que je suis en avance, je vais m'installer sur la terrasse, prendre un livre et écouter un peu de musique.

     

    Je sortit dehors mais oubliant qu'on était en hiver, je suis sortie en simple tee shirt. Un frisson me parcouru la nuque et je rentrai aussitôt. Je pris mon peignoir dans mon armoire et mis des grosses chaussettes. Je retournai sur la terrasse et lu mon bouquin.

     

    Mon livre racontait l'histoire d'une femme qui avait perdu son mari et qui vivait seule. Elle est peintre. J'aime beaucoup la mélancolie qui émane de ce livre. Je l'ai pris à la bibliothèque il y a une semaine environ.

     

    Après avoir lu au moins une heure, je me sortit de ma bulle et retournai dans le vrai monde. Je m'orientai vers la cuisine en espérant y trouver de quoi déjeuner. Hélas, il ne restait qu'une brique de Kagome Co et du pain à moitié rassi. Et je voulais garder les dorayaki pour tout à l'heure.

     

    -Je devrais faire plus souvent les courses...

     

    Je m'assis à la table et me résolus à prendre ce qui restait.

     

    Après avoir "déjeuné", m'être habillée et préparée, je prends mon sac avec les dorayaki et mon billet de train dedans et mis mon manteau. Je tournai la poignée et ouvris la porte. C'est bon j'étais dehors.

     

    Je sentais une douce brise me caresser les joues. Je marchai en direction de la gare, mon écharpe flottant au vent. Elle n'étais pas très loin, je pouvais tout à fait y aller à pied.

     

    J'avais l'air renfrogné, j'évitais de regarder les gens dans les yeux ou de tout simplement me faire remarquer. Je ne voulais ni qu'on me regarde, ni qu'on me parle. Je n'aimais vraiment pas sortir.

     

    Arrivée à la gare, je compostai mon billet et attendis l'arrivée du train en m'appuyant sur un mur. Je regardais un homme qui jouait du piano au loin et les gens qui faisaient des va et viens dans les magasins de la gare. J'avais toujours mon casque sur les oreilles, ça me servait à dissuader les gens de venir me poser une question.  Ce n'est pas que je ne saurais pas répondre, c'est juste qu'une simple interaction avec les gens me déstabilise. Alors je préfère en éviter le plus possible.

     

    Mon train arrivé, je me dirige tout au fond du wagon et regarde en direction de la vitre.  Heureusement que personne ne vint s'assoir à côté de moi  ou en face. Je n'en avais vraiment pas envie.

     

    Puisque j'avais apporté mon livre, eh bien je lu. Arrivé au quart du voyage, mon livre était terminé. Ô affliction et douleur ! Qu'allais-je bien pouvoir faire sans livre ? Tant pis. Je pris une feuille et un crayon et griffonnai quelques brouillons. Ce n'est pas grave, je m'achèterais un autre livre à Yokohama.

     

    Finalement, après quelques minutes interminables de gommages et de crayonnages je me laissai tomber sur le siège et m'endormit.

     

    -Terminus, Yokohama dans 2 min, terminus Yokohama dans 2 min.

     

    La voix robotique du train me réveilla en sursaut. Je remis les affaires que j'avais sorties dans mon sac et m'apprêtai a quitter le train.

     

    Je me tint à la barre de fer du train pour ne pas tomber. Le train s'immobilisa net et les gens pressés descendirent en premier. Je sortit du wagon et ôtai de mon sac le plan de la maison de ma mère que j'avais imprimé la veille.

     

    C'est bon, j'étais à Yokohama. Je regardai le ciel bleu en respirant l'ai frais. Je fermai les yeux un instant. Moi, Mioko, j'avais pris le train.

     

    -Expire, inspire. Ça va aller.

     

    Je devais absolument trouver mon chemin toute seule, demander de l'aide à quelqu'un m'étais impossible. Ma timidité m'en empêcherais.

     

    Je repris ma marche et sortit de la gare, toujours en évitant les regards, le plan à la main.Je jetai un coup d'œil à ma montre : 11h47.

     

    -Je dois prendre le bus pendant 20 minutes...ça devrais aller...ma mère ne m'en voudra pas si j'ai quelque minutes de retard!

     

    Je pris mon téléphone et lui envoya un SMS pour lui dire que j'étais bien arrivé et que j'aurais sûrement quelque minutes de retard :

     

    -Coucou maman! Je suis bien arrivé mais j'aurais un peu de retard, voilà bis !

     

    -Ok bisou

     

    Soudain, pendant que je marchais, une petit fille d'environ 6 ans vint s'accrocher a mon manteau. Ses cheveux, noir ébène, lui tombait le long du dos et ses yeux était d'un vert perçant. Elle portait des sandales rouges, une petite robe blanche et un serre-tête noir. Elle n'avait pas froid comme ça ?

     

    -Madame, suis moi!

     

    -Je...qui es-tu ? Enfin...désolé petite fille..je n'ai pas le temps de...

     

    -Madame tu dois venir! Je vais te guider !

     

    -Je te dis que je n'ai pas...

     

    Oh et puis zut. J'avais prévenu ma mère que j'aurais quelques minutes de retard. Je souris à la petite fille et lui donna la main. Elle m'entraina dans une petite ruelle, très chaleureuse, pleine de marchands. Les immeubles avait des balcons tout fleuris. L'ambiance était très conviviale. Des lampions était suspendu au dessus de stands de fruit et légumes.

     

    La petite fille saluait les marchands qui avait l'air de tous la connaitre. Mais qui était cette fille ? Si petite et si débrouillarde ? Si...spontanée ? Je devrais en prendre de la graine tiens...elle se débrouille bien mieux que moi en société...

     

    Pendant que je l'observais, ébahie, elle avait acheté un sachet de daikon. Elle me le tendit :

     

    -Madame, tu peux le prendre ? c'est un peu lourd...

     

    -Oui bien sûr !

     

    Heureusement que je n'étais pas complètement asociale envers les enfants.

     

    -Oh mais...je ne t'ai pas demandé ton prénom, comment t'appelles tu ?

     

    -Je m'appelle Amako madame !

     

    -Oh quel joli prénom ! Ah...et où tu m'emmènes ?

     

    -Tu verras madame!

     

    -Tu peux m'appeler Mioko !

     

    -D'accord madame Mioko !

     

    Cette petite me faisais rire, elle était si gentille, si mignonne !

     

    Et elle repris sa marche en murmurant un air qui m'était inconnu. Je lui emboita le pas aussitôt.

     

    La petite ruelle déboucha sur un port. On monta sur le trottoir qui longeait cette petite étendue d'eau, calme. Les bateaux avançaient paisiblement dessus.

    Je sens que cette ville va me plaire.


    votre commentaire